"l'Algérie est une et indivisible" (Arabes, Touaregs, Kabyles, Mozabites, etc...) La Charte nationale de 1976 a proclamé lislam religion dÉtat. La très grande majorité des Algériens sont musulmans sunnites, pour la plupart de rite malékite.
Il y a en Algérie autant de peuples qu'il y a de régions, et chacune de ces régions a des spécificités culturelles uniques et communes ainsi qu'un chauvinisme local (régional) très développé.
Groupes ethniques :
La population de lAlgérie se compose en majorité dArabes (82%),mais elle compte une minorité de Berbères (Kabyles, Chaouïas, Zénètes, Mozabites, Touaregs), soit 17%. Il reste quelques petites communautés dEuropéens et de Juifs. Les bergers nomades du Sahara (Touaregs) protègent leur tête et leur visage dun voile bleu qui, déteignant sur la peau, leur donnent un teint caractéristique : on les appelle « les hommes bleus ».
Population urbaine :
La population urbaine ( en 1995) est de 55,8% et rurale 44,2%.
Les langues :
Les principales langues parlées dans ce pays sont larabe (langue officielle), langues berbères et le français. Pour ce qui est des langues dapprentissage, les enseignements des niveaux primaires et secondaires sont entièrement arabisés, le français reste toutefois enseigné dès lécole primaire comme langue étrangère, tandis que, dans lenseignement supérieur, les disciplines scientifiques sont toujours enseignées en français.
Les princpales villes :
La capitale de cette république est Alger avec 3,7millions dhabitants. Les villes les plus importantes par la population sont : Oran, Constantine,Annaba (avec 230 000 dhabitants), Sétif (avec 190 000 dhabitants) et Batna. Il y a plusieurs autres villes comme El-Boulaida avec 130 000 dhabitants, Tilimson avec 110 000 dhabitants, Bejaïa avec 120 000 dhabitants et Skikda avec 130 000 dhabitants. LAlgérie comporte douze villes de plus de 100 000 habitants. LAlgérie est un pays partagé en plusieurs département dont le nombre est denviron 31 à 48.
Découpage administratif et villes principales :
Sur le plan administratif, lAlgérie comprend 48 wilayas, divisées en 160 dairates (sous-préfectures) et 1 541 communes. En 1970, les Algériens étaient près de 60 p. 100 à vivre hors des villes. Le rapport sest depuis inversé, avec un exode rural important qui a joué un rôle essentiel dans le développement de la crise sociale, politique et économique que connaît lAlgérie. En 1995, 55,8 p. 100 de la population algérienne résidait en milieu urbain. La capitale, Alger, premier port maritime du pays, est passée de 1,48 million dhabitants en 1987 à 2,5 en 1994. Oran, sur la côte ouest, est un pôle commercial et portuaire important (610 382 habitants en 1987). À lest, Constantine est la capitale dune région productrice de bestiaux et de blé (450 738 habitants en 1987).
Éducation :
Le système éducatif algérien a longtemps été cité en exemple dans les pays anciennement colonisés et contribuait à maintenir le sentiment dappartenance nationale. Depuis 1962, la scolarité est gratuite et obligatoire pour les enfants de six à seize ans, qui suivent un cycle dit "fondamental" de neuf ans (six ans décole élémentaire, trois ans de collège). En 1995, plus de 7 millions délèves étaient encadrés par 300 000 enseignants; près de 60 p. 100 des enfants âgés de douze à dix-sept ans étaient scolarisés; 11,8 p. 100 de la classe dâge concernée poursuivaient des études dans le troisième degré.
LAlgérie disposait de 8 universités (dont 2 en sciences et technologie) qui accueillaient plus de 200 000 étudiants. Luniversité dAlger, fondée en 1879, offre un enseignement dans plusieurs disciplines (droit, médecine, sciences et lettres). Sept de ces universités et la quasi-totalité des établissements spécialisés de lenseignement supérieur ont été fondés après lindépendance.
Malgré les efforts consentis, le système éducatif algérien nest cependant pas parvenu à répondre aux exigences de lexplosion démographique. De plus, larabisation de lenseignement introduite en 1972 a été jugée trop brutale par bon nombre dobservateurs. Elle a nécessité la formation hâtive des enseignants francophones, et le gouvernement dut aussi faire appel à des enseignants étrangers arabophones. En 1994, moins de 40 p. 100 de la population totale était analphabète. Une nouvelle réforme prévoit darabiser les grandes facultés où lenseignement se fait encore en français. En 1993, lÉtat a consacré 7,2 p. 100 du PIB aux dépenses déducation.
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